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Célian et ses parents
13 septembre 2006

Premier loir

nous avons attrapé notre premier loir et relaché 20 km plus loin

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Commentaires
S
[...]Autrement dit éliminer les nuisibles dans le but de retrouver une situation de récolte normale et par là même lutter contre la vie chère. De 1920 à 1936, des dizaines de circulaires rappellent aux maires la nécessité de procéder au hannetonnage . En effet, c'est par centaines de milliers de francs qu'il faut évaluer les pertes causées à l'agriculture par le hanneton. M. Blanchard l'affirme dans un rapport qu'il vient de faire au nom de la Section d'histoire naturelle agricole. Or, M. Blanchard, membre de l'Institut, professeur au Muséum, est sur ce point, comme d'ailleurs sur bien d'autres, d'une compétence indiscutable. On peut le croire sur parole. Le hanneton, voilà l'ennemi ! Le hanneton n'est pas seul coupable ; nous sommes ses complices involontaires. Nous contribuons, par la culture de la terre, à le propager. La larve du hanneton , très connue sous le nom de ver blanc, est incapable de vivre dans les terrains non défrichés : il lui faut un sol meuble, qu'elle puisse aisément traverser pour atteindre les racines dont elle fait sa nourriture ; il faut qu'elle puisse cheminer dans tous les sens, gagner la surface, s'il fait chaud ; pénétrer profondément dans la terre s'il fait froid. Toutes les racines lui sont bonnes, celles de la salade, des plantes diverses de la prairie, aussi bien que celles plus profondes et plus résistantes des arbres. Que les circulaires préconisent-elles ? Les autres insectes ont des ennemis, des animaux ou des végétaux qui vivent à leurs dépens ; le hanneton n'a pas de parasite ; les taupes ne lui font pas grand mal ; les oiseaux l'atteignent rarement ; que faire ? C'est au moment des labours qu'on pourra détruire les vers blancs. Des femmes, des enfants suivront la charrue et les ramasseront. D'après M. Reiset, le savant agronome, membre de l'Institut, dans un terrain d'environ 1 hectare, une femme a ramassé 344 kilogrammes de vers en quinze jours, ce qui suppose environ 180 000 vers. Vers l'automne, si la température est encore douce, il sera facile de découvrir les vers, car ils se trouveront alors assez près de la terre. On peut, dit M. Reiset, en déterrer des quantités considérables rien qu'en promenant la herse sur les terrains dont la surface n'est pas trop inégale. Ces divers moyens de destruction ne sont encore que des palliatifs. Il faut en revenir toujours au hannetonnage, car en tuant un ver blanc, on ne détruit qu'un individu, tandis qu'en tuant une femelle de hanneton, on se débarrasse des trente à quarante vers blancs auxquels elle aurait donné naissance. Pour s'emparer des hannetons, il faut les surprendre, soit le matin, de bonne heure, quand ils ne sont pas encore réveillés, soit au milieu de la journée, au plus fort de la chaleur, lorsqu'ils font la sieste. Ils sont alors accrochés par leurs pattes aux feuilles et aux rameaux, et le moindre choc suffit pour les faire tomber. On secouera donc les arbustes et les jeunes arbres ; quant aux arbres, on les gaulera comme de simples noyers. Pour obtenir un résultat sérieux, chacun doit se mettre en campagne. Il est évident que si un seul propriétaire procède au hannetonnage, il se débarrassera des hannetons qui vivaient sur ses arbres, mais il sera bientôt infesté par ceux des voisins. C’est en ce sens que l’Etat intervient dans la lutte contre le parasite.
Célian et ses parents
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